Art Abstrait

Abstraction Lyrique

Peintre français, né à Paris en 1920. Décédé en 1999.
Après un long séjour en Italie, il étudie l'architecture à l'École nationale des Beaux-Arts.
En 1939, il poursuit ses études en Angleterre, mais abandonne peu à peu l'architecture pour la peinture.
D'abord marqué par l'expressionnisme, il expérimente bientôt la couleur pure en sortant du tube. Ses oeuvres présentent de vastes surfaces monochromes marquées de traces d'une violence expressive, ou exprimant au contraire un repos méditatif. Son traitement de la couleur par larges pans juxtaposés rappelle certaines compositions de N. de Staël.
Si on a pu définir l'art d'Olivier Debré comme un "paysagisme abstrait", c'est que la nature, avec les spectacles intérieurs qu'elle suscite en nous, est une des sources constantes de son inspiration. Amoureux des espaces où l'on se sent solitaire, il s'est orienté récemment vers l'emploi de grands formats. A côté de toutes les formes actuelles de la production artistique, Olivier Debre nous dit que l'on peut toujours peindre. Si cette peinture est désignée comme une abstraction, cette appellation ne lui convient pas. Pour Olivier Debre, le signe abstrait du peintre, trempé d'émotion, sorti du réel, ne peut atteindre la même pureté totale d'abstraction que le signe mathématique ou alphabétique. Cette approche du signe sera celle des "signes personnages".
Depuis quelques années, il a même eu la chance de pouvoir travailler à des oeuvres monumentales où s'est affirmé sans effort son tempérament secret mais plein de fougue "Le Signe de l'Homme" (1967) pour le Pavillon français de l'Exposition Universelle de Montréal, différentes toiles pour la Faculté de Médecine de Toulouse (1968), une céramique de 16,50 m sur 2,80 m pour le Pavillon de la Communauté Européenne à l'Exposition Internationale d'Osaka (1970), une toile de 9 m de long pour la Maison de France en Israël (1972). ...

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